Ce projet repose sur l'idée que la valorisation de ce qui est actuellement considéré comme un "déchet" par les agriculteurs et les parties prenantes concernées peut contribuer à une amélioration significative des revenus économiques des entrepreneurs agricoles et de la durabilité environnementale de leurs productions. En effet, s'ils sont gérés de manière adéquate et intégrés dans une chaîne de valeur appropriée, les déchets agricoles - qu'ils soient organiques, provenant de la tonte et de la taille, des effluents d'élevage, des coproduits et sous-produits agro-industriels, etc., ou non organiques, comme les plastiques utilisés pour la protection des cultures (paillage, tunnel, serre, etc.), les tuyaux et tubes d'irrigation, les films d'ensilage, les caisses, les cordes, les conteneurs de produits chimiques pour la protection des plantes, etc. - peuvent révéler une nouvelle ressource, à valoriser dans le cadre d'une démarche d'économie circulaire.

Sans solutions appropriées pour la gestion de la fin de vie, l'impact sur l'environnement de ces matériaux, qui ne peuvent être gérés comme des déchets ménagers, est négatif et l'empreinte écologique se détériore. Bien que l'agriculteur soit responsable de la gestion de la fin de vie, il n'est pas en mesure de le faire seul. L'agriculteur joue un rôle important dans la recyclabilité, en fonction de la préparation des déchets à la ferme et de sa participation au système de collecte. Les agriculteurs, ainsi que les autres parties prenantes impliquées dans la chaîne de valeur concernée, méritent des solutions issues de bonnes pratiques, de références techniques et de systèmes de collecte pour une gestion durable de la fin de vie et une réduction de l'empreinte écologique. Cela nécessite une formation spécifique pour ces catégories de travailleurs, qui n'existe pas actuellement dans toute l'Europe.